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La
Chine
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Nom
officiel: République
populaire
de Chine
Population: 1 410 539 758
habitants (est. 2022) (rang dans le monde: 1)
Superficie: 9
596 960 km. car.
Système politique:
État communiste
Capitale:
Beijing
Monnaie:
yuan
PIB (per
capita): 16 400$ US (est 2020, en dollars de 2017)
Langues: mandarin
(putonghua) 68%, wu 6,1%, yu (cantonnais) 4,1%, huizhou
(dungan)
3,9%, jinyu 3,5%, xiang 2,8%, min nan 2,0%, hakka (kejia) 2,0%, gan 1,6%, min bei 0,8%,
autres 5,2%. Il existe plus de 200 langues en Chine
Religions:
sans affiliation 52,1%, religions
traditionnelles 21,9%, bouddhistes
18,2%, chrétiens 5,1%, musulmans 1,8%%, autres 0,9% (est. 2021)
note:
pays officiellement athée.
Pour s'y retrouver...
Nous avons fait deux
séjours en
Chine. Le premier en 1985 et le second en 2013, soit à 28
ans
d'intervalle. Deux époques, deux Chine, donc des
présentations photos
différentes.
De
fait, notre présentation de la Chine se retrouve sur quatre
pages:
- La Chine (généralités,
incluant la carte du pays, des données statistiques, nos
impressions
de la Chine de 1985 à 2013, nos suggestions de liens
utiles, etc) (vous y
êtes!)
Vous
pouvez aussi accéder aux présentations
à part de Hong Kong
et Macao.
|

Beijing - La cité
interdite |

Shanghai - Pudong, le quartier
des affaires |
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Impressions de Chine
De 1985 à 2013
Tous les superlatifs sont permis
lorsqu'il est question de la Chine, pays fascinant s’il en
est un.
Nous
avons visité la Chine en 1985 et plus récemment
en 2013,
près de trois décennies plus tard. En 1985, le
pays, jusque là très fermé, s'ouvrait
à peine au tourisme et la
présence d'étrangers faisait tourner les
têtes. La Chine a changé
depuis, beaucoup changé. À
l’époque, les grues pointaient
déjà leurs
silhouettes dans le ciel de Beijing. Depuis, les gratte-ciel ont pris
la place de plusieurs hutongs, quartiers quadrillés de
ruelles
étroites où
vivait une bonne partie de la population, et la silhouette de la ville
s’est quelque peu modifiée.
La
Chine change donc à un rythme d'enfer et, reconnaissons-le,
ces
changements ne sont pas tous heureux. Mais beaucoup d'aspects de la
Chine - une civilisation millénaire - ne changent pas et ne
changeront pas. La Cité interdite, la Grande Muraille, le
Temple
du ciel, les milliers de soldats de terres cuites de Xian et les
nombreux jardins… chinois, pour ne citer que ces quelques
classiques, continueront encore longtemps à charmer les
visiteurs.
La
Chine fascine depuis toujours et suscite, à juste titre, la
curiosité. La Chine est un univers complexe, d'une richesse
culturelle inouïe, et qui restera probablement toujours
entourée d'une aura de mystère pour les voyageurs
occidentaux. Au premier regard, on serait tenté de penser
que la
Chine s'occidentalise. Mais cette impression s'estompe vite. La Chine
prend de l'occident ce qui fait son affaire. Pour le reste, la Chine
restera toujours la Chine.
|

Beijing
- Temple du
Ciel
Voir nos suggestions d'itinéraires et
nos photos exclusives du pays
Voir aussi nos vidéos
:
|
En 1985, nous avons parcouru une
bonne partie de la Chine et nous
avions alors fait la visite de plusieurs classiques comme la Grande
muraille ou encore l'armée de soldats de terre cuite de
Xian. En
2013, nous avons mis l'accent sur la rue, sur la vie quotidienne des
Chinois, leur manière de vivre et leurs façons
d'être. Il
ne faut pas craindre de se perdre dans la foule, de
s'imprégner
des odeurs, de tisser des liens à ras de sol avec une
population
ouverte, chaleureuse et toujours avide de contacts.
Nous avons visité de cette façon
visité plusieurs
villes chinoises comme Pyngyao, Taiyuan, Nanjin ou Shanghai. Il faudra
se référer à la section photo 2013
pour en avoir
un aperçu. Nous nous concentrerons ici sur Beijing, la
capitale. |

Nanjin - le centre-ville, la nuit
|
Le Beijing d'aujourd'hui est
évidemment très
différent de celui que nous avons visité en 1985.
Bien
sûr, les grands sites historiques -comme la Cité
interdite
- n'ont pas bronché. Les grandes institutions autour de la
Place
Tian'anmen, telles l'Assemblée nationale ou le
mausolée
de Mao Tse Tong, n'ont pas bougé non plus.
Mais
pour le reste,
la ville a changé, vraiment beaucoup changé. En
1985, il
n'y avait pas de voitures dans les rues, excepté les taxis
et
quelques voitures de fonction, et une mer de bicyclettes envahissait la
chaussée. Les gens étaient habillés de
gris ou de
bleu. Les magasins étaient un peu tristounets et
l'éclairage maigrichon. On ne pouvait pas s'offrir un
café, il n'y en avait pas dans tout le pays, sauf
peut-être dans les hôtels de luxe
réservés
aux étrangers. La Chine venait à peine de
s'ouvrir au
tourisme et recevait alors environ 100 000 touristes par
année.
Aujourd'hui,
avec
140 millions de visiteurs par année, la Chine est devenue
une
des grandes destinations touristiques mondiales. Et il n'y a presque
plus de vélos dans les rues - proportionnellement moins que
dans
une ville comme Montréal - mais on s'offre maintenant des
bouchons de circulation! Et les gens ont découvert les
plaisirs
de l'élégance et de la mode. On trouve facilement
du bon
café même si le thé domine
nettement. Tous les
produits de consommation sont maintenant accessibles à
Beijing
où les grands magasins et les mignonnes boutiques ont pignon
sur
rue. Après tout, à peu près
tout ce qui se
vend chez nous provient maintenant … de Chine! Et
à la
nuit, la ville s'illumine de mille feux de toutes les couleurs.

Pingyao - centre historique
|
Beijing s'est donc
considérablement développée et
contrairement
à nos appréhensions, son développement
semble
plutôt harmonieux. Dans le centre, on a limité la
hauteur
des buildings pour préserver
l'intégrité des
grands monuments historiques. De nombreux hutongs,
ces quartiers d'habitation traditionnels, ont été
démolis pour faire place au progrès, mais
beaucoup ont
été conservés et restaurés,
plus même
que nous le pensions. Notre
hôtel était d'ailleurs
situé dans un de ces hutongs, à
l'entrée d'un fascinant dédale de ruelles et de
passages. |
Le centre de Beijing est occupé par un vaste ensemble
monumental
qui s'étend sur plusieurs kilomètres. Grosso
modo, cet
ensemble part de la grande Porte du Sud, traverse la gigantesque Place
Tian'anmem, se poursuit vers le nord par la majestueuse Cité
interdite. Derrière la Cité interdite, on
retrouve la
colline du Charbon et encore plus loin d'autres monumemts historiques
qui se prolongent jusqu'à la Tour du Tambour. Et si on
poursuit
dans cet axe vers le nord, on arrive vers le complexe des jeux
Olympiques de 2008.
Tout autour de cet axe monumental, s'étendent de grandes
avenues bordées d'hôtels de luxe et quelques hutongs. On passe
donc constamment du Beijing moderne au Beijing traditionnel. Les deux
partiquent la coexistence pacifique.
La Grande Muraille
Beijing est assez
représentative de la nouvelle Chine. Parce que la Chine, tout en
étant fière de son passé -
et ça se sent - est aussi rendue ailleurs. Vraiment
ailleurs. Et
cet ailleurs ressemble de plus en plus... à notre
présent
à nous. La Chine se modernise à un rythme
affolant.
L'investissement dans les infrastructures depuis 1985 est absolument
colossal, presque inimaginable.
Avec des réseaux d'autoroutes
à donner le vertige, des
ponts modernes et d'un esthétisme éblouissant,
des
centres-villes à la fine pointe de l'architecture
contemporaine,
la Chine est en train de sortir de la grisaille, de la
pauvreté
et de l'enfermement que nous avons constatés lors
de notre
séjour en 1985.
Certainse
esprits chagrins s'ennuient de l'époque où le
pays était plus exotique. Authentique dit-on
le plus souvent. Nous ne sommes pas de cette école! Nous
croyons
que tout le monde à droit à sa part de
progrès et
à sa part de confort, avec toute les coches mal
taillées
que cela peut impliquer. La Chine aussi a droit à l'erreur
et
nous n'avons pas de leçons à lui donner...
Nous ne sommes
pas naïfs. Nous savons fort bien que ces
investissements colossaux se font souvent de façon -
disons-le
poliment - un peu cavalière. La Chine est
sortie du tiers monde pour devenir une puissance
économique avec qui la planète entière
doit
composer. Bien sûr, son développement est
inégal.
Dès qu'on sort des grandes villes, par exemple, on remarque
que
les conditions de vie à la campagne ont beaucoup moins
évolué et que la pauvreté y est encore
très
présente. Dans les grandes villes elles-mêmes, il
existe
de nombreuses poches de pauvreté, pour ne pas dire de
misère. Mais la tendance lourde est claire: ici on veut et
on va s'en
sortir!
Il
faut cependant briser un mythe : c'est vrai que la Chine est
de
plus en plus riche mais - et la nuance est importante - c'est
le pays qui est riche. Les Chinois, eux,
ne le sont pas vraiment.
Le
très grand nombre de Chinois à qui on paie des
salaires
peu élevés a permis au pays de devenir l'usine du
monde
occidental. Un pourcentage considérable des produits que
nous
consommons provient de Chine. La Chine engrange donc des surplus
commerciaux phénoménaux, au point
d'être devenue la
deuxième économie mondiale. Cela permet au pays
de se
doter d'importantes infrastructures, d'installations de
qualité
et de s'implanter commercialement un peu partout dans le monde. |

Beijing - Le stade olympique
|
Le
revers c'est que, pour y arriver, les salaires doivent rester bas. Ils
le sont toujours, même s'ils augmentent rapidement. En
moyenne, les Chinois sont individuellement plus riches que jamais. Mais
le PIB par habitant n'est que de 14 000$ par année alors
qu'il
est de près de 50 000$ aux USA. On est encore
très loin
du niveau de vie à l'occidentale. Mais il existe une classe
de
nouveaux riches assez nombreuse pour créer l'illusion d'une
population riche.
La
Chine vient tout juste de se doter d'un système
d'assurance-maladie quasi universel et les écoles sont
depuis
peu gratuites durant toute la période de scolarisation
obligatoire. Ces réformes récentes
améliorent
grandement la situation des Chinois, mais la vie quotidienne reste
quand mêm encore difficile pour la majorité
d'entre-eux.
La
population de la Chine est une population vieillissante avec tout ce
que cela implique comme conséquences pour l'avenir. Et que
dire
des problèmes environnementaux qui s'accumulent? Ce sont des
embûches qu'on devra affronter un jour ou l'autre.
Bref,
l'avenir de l'humanité est peut-être chinois mais
la route
pour y parvenir semble encore longue. Face à la nouvelle
Chine,
la Chine dite authentique a
encore de beaux jours devant elle.
Et
puis, on le
savait déjà, la cuisine chinoise est
l’une des
meilleures du monde, la meilleure diront certains. Les Chinois sont
toujours les champions toutes catégories de l'art de bien
manger
à toute heure du jour. Leur répertoire culinaire
s'est
''enrichi'' de Mc Do et de KFC, mais leur gâteries
traditionnelles
sont toujours aussi délicieuses. Et puis, ils sont
gentils, vraiment gentils, souriants et communicatifs. Cela n'a pas
changé, Dieu merci
À partir
de
la Chine, et particulièrement à partir de Hong Kong,
Shanghai ou Beijing,
il est facile d'organiser un périple vers d'autres
destinations
asiatiques. On peut, par exemple, facilement obtenir un vol vers des
destinations telles le Vietnam,
la Thailande,
le Cambodge,
le Laos,
la Corée
du Sud, la
Malaisie,
la Birmanie,
l'Indonésie,
le Japon ou l'Inde.

|
Parenthèse
Tout n'est
pas glamour en Chine
La
Chine est au goût du jour. C'est un pays que nous aimons
beaucoup
pour de nombreuses raisons, dont son immense richesse culturelle issue
d'une civilisation millénaire. Mais nous l'aimons surtout
pour
ses habitants qui sont généralement
très
sympathiques et agréables.
Mais
tout n'est pas parfait dans ce vaste pays, point sans faut. La
Chine a aussi ses aspects déroutants, voire agressants, pour
le
voyageur venu de l'étranger. Nous en
énumérons
quelques-uns:
|
- La pollution: nous
n'avons pas vu beaucoup de ciels d'un beau bleu franc durant notre
séjour le plus récent malgré un temps plutôt
ensoleillé. Le smog est présent quasi
quotidiennement partout où nous sommes passés.
Une population de 1,35 milliards d'habitants consomme
évidemment beaucoup d'énergie, et il faut savoir
que 70% de cette énergie provient du charbon, une source
d''énergie très polluante. Avec sa croissance
ultra rapide et comme gros pollueur, la Chine devient de plus en plus
un acteur primordial dans la lutte à la sauvegarde de
l'environnement planétaire. On dit que les
autorités chinoises en sont de plus en plus conscientes -
nous l'espérons - et surtout qu'elles n'auront pas beaucoup
le choix de prendre des mesures de protection de l'environnement
draconiennes si, justement, la Chine veut continuer à
croître. Histoire à suivre...
- La circulation automobile :
autant les Chinois sont plutôt agréables, autant
au volant ils deviennent... odieux! La circulation des voitures et des
scooters, c'est carrément n'importe quoi. Bon, ils
ne sont pas les seuls dans le monde à être
détestables au volant. Certains pays d'Amérique
latine et du Moyen-Orient sont dans le même cas. Mais en plus
les Chinois, disons-le, conduisent mal. Il n'y a pas une longue
tradition de conduite automobile ici. Alors posséder une
voiture, voire une petite moto, semble conférer au chauffeur
un statut au dessus du commun des mortels. Nous n'avons pas
été témoins du moindre accrochage et
on ne comprend toujours pas pourquoi! Les piétons,
très très nombreux partout, semblent accepter cet
état de fait sans jamais protester : il semble tout
à fait normal que tout véhicule ait la
priorité en tout temps, même sur un feu vert pour
le piéton, même sur le trottoir et même
en sens inverse de la circulation! Vraiment n'importe quoi!
- La cigarette :
les Chinois sont de gros fumeurs. Les hommes, pas les femmes qui,
elles, ne fument pas! Mais les hommes fument beaucoup et n'importe
où, y compris dans les ascenseurs, les toilettes publiques,
les couloirs et les chambres d'hôtels et,
évidemment, dans presque tous les restos,
particulièrement les restos populaires.
Nous-mêmes, nous avons dû quitter l'hôtel
que nous avions réservé à Shanghai
parce qu'une odeur nauséabonde de tabac refroidi avait
imprégné la literie, les rideaux et les tapis,
non seulement dans notre chambre mais dans tout l'immeuble, au point
d'en devenir insoutenable!
|

Shanghai
|
- Les crachats :
bon, c'est beaucoup moins pire qu'en 1985... Des campagnes des
autorités chinoises et sans doute aussi
l'élévation du niveau d'éducation ont
diminué la fréquence du problème. Mais
disons qu'il est assez pénible de voir aboutir un
énorme crachat à quelques pieds de soi,
précédé d'un raclement de gorge
puissant, profond et sonore.
- La notion de
propreté : les Chinois sont des gens
propres. Mais quand il font le ménage, ils tournent souvent
les coins ronds. Il semblerait aussi que
leurs produits de nettoyage ne soient pas toujours d'une grande
efficacité, ou encore trop chers pour leurs moyens. Il reste
souvent une petite couche graisseuse après le nettoyage, des
empreintes digitales sur les interrupteurs ou de la
poussière sur les barreaux de chaises... Bon, ce n'est pas
trop grave...
- Les laissés pour
compte : la Chine est un pays
riche alors que les Chinois le sont moins. Et les
laissés pour compte du progrès sont vraiment
nombreux. Le développement économique de la Chine
est très inégal et il ne faut pas beaucoup sortir
des grands axes pour s'en rendre compte. Au retour d'un voyage en Inde,
en 1987, nous avions l'habitude de dire que nous y avions
côtoyé la misère crasse! Alors qu'en
Chine, deux ans plus tôt, nous avions constaté une
grande pauvreté mais pas la misère. Cette
fois-ci, nous avons quelques fois côtoyé la
misère en plus de la pauvreté. C'est d'autant
plus frappant que la richesse ostentatoire est maintenant visible
partout.
Qu'on
se le dise, nous aimons ce pays malgré sa circulation
démente, ses
crachats, sa fumée de cigarette et ses
inégalités scandaleuses.
Mais pas d'un amour aveugle! (J.H.
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- Données
socio-économiques:
CIA
World Factbook: une mine de données, tenues
à jour, concernant
l'histoire, la géographie, la population, l'organisation
administrative et politique, l'économie, les communications,
les
transports, etc.
(en anglais). Les
données publiées plus haut proviennent surtout de
ce site.
L'aménagement
linguistique dans le monde:
un tour d'horizon complet de la situation linguistique en Chine, le
tout mis en contexte.
Banque
asiatique de développement: la Banque asiatique de
développement donne accès à une vaste
batterie de statistiques et d'indicateurs économiques sur
des pays d'Asie.
Perspective
Monde - Chine:
outil pédagogique des grandes tendances mondiales depuis
1945,
développé par l'Université de
Sherbrooke.
|

Guilin - le long du fleuve Li |
- Renseignements
pratiques:
Lonely Planet (version en
français)
Lonely Planet (version en anglais)
Le Routard
Wikitravel:
la version «voyage» de Wikipédia. Voir
aussi la version en anglais, plus complète.
Office national du tourisme de Chine: site officiel du tourisme chinois. Nombreuses infos pratiques, En français.
China.org:
s’appuie
sur le Groupe de publication internationale chinois et sur une dizaine
de services de presse du pays; ce site web permet de
découvrir
la civilisation chinoise, de connaître sa situation actuelle
depuis la réforme et l’ouverture, de se renseigner
sur ses
politiques économiques et commerciales, ses
activités
culturelles et artistiques, ses richesses touristiques, son action pour
la protection de l’environnement, etc. En français.
Chinasite:
des centaines de liens vers des sites sur tous les aspects de la vie
chinoise.
Beijing:
site officiel de la capitale, en anglais.
Shanghai: site officiel du Bureau du tourisme de la ville. En français.
Travel China Guide: nombreuses infos pour
préparer son voyage en Chine, y compris les horaires de train. En anglais.
Gouvernement
chinois: portail officiel, en anglais.
Ambassade
de Chine en France
Ambassade
de Chine au Canada
|
Un
excellent outil pour préparer son voyage, s'informer, poser
des
questions, partager ses connaissances et expériences, etc.
|
Pour trouver et - si
désiré - réserver un
appartement, une chambre d'hôtel ou une autre forme
d'hébergement :
|
|
Conseils
des ministères des Affaires étrangères
des
gouvernements (en matière de sécurité,
de
santé,
d'exigences d'entrée, etc.).
Wikipédia: plusieurs
volets abordés; voir aussi la version en anglais, plus
complète.
Chenmen:
axé sur la culture chinoise traditionnelle.
Uniterre: la
porte d'entrée de quelque 600 carnets de voyage qui
concernent la Chine.
|
Parenthèse
Échanges
culturels
En 1985, étant
donné le contexte socio politique et la
phénoménale différence de langue, nous
nous
attendions fort peu à entretenir des contacts personnels
avec
les Chinois. Et pourtant, c'est une des destinations où nous
avons fréquenté le plus la population locale. Les
Chinois
se sont montrés accueillants, chaleureux et terriblement
curieux. Notre présence a même causé
quelques
attroupements et nous avons été
traités aux petits
oignons presque partout.
 |
Le touriste
étranger
étant une denrée rare à
l'époque, nous
étions vite repérés. Les
étudiants chinois qui s'étaient mis à
l'apprentissage de l'anglais ou du français venaient nous
trouver pour vérifier la qualité de leur savoir
et
s'exercer un peu. Nous avons donc visité le jardin botanique
de
Canton - Guangzhou pour les Chinois - en compagnie de deux jeunes gens
qui ajoutaient à leur connaissance de l'anglais celle de la
botanique. Leur traduction du nom des plantes ressemblait à
la
récitation d'un poème. Nous étions
loin de l'aride
vocabulaire scientifique de nos herbiers!
En
général, nous avons été
étonnés de la qualité de
l'enseignement des
langues étrangères dans les écoles
d'un pays aussi
fermé, à l'époque, que la Chine.
Étonnés aussi de la
connaissance que les Chinois avaient de la culture des pays
occidentaux. Certains y ont vu la preuve de la
supériorité de l'Occident sur l'Orient. Pour
nous,
c'était plutôt la preuve du contraire. C'est celui
qui
connaît le mieux l'autre qui se retrouve en position de
force. La
place que la Chine a prise depuis dans le commerce international nous a
donné raison. (G.L.)
|
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